Saxophone Ténor Martin Frêres Mâcon
Ce saxophone est une petite aventure. Il m’a été prété il y à quelques mois afin que je puisses m’entrainer en dehors des heures d’atelier mais la formation était si prenante qu’en rentrant le soir je n’avais plus d’énergie pour me remettre sur un instrument. J’ai récupéré les différents instruments aux environs du mois de Février lors de mon premier stage; à partir de ce moment les choses ce sont enchainées et je n’ai pus véritablement m’y mettre que la dernière semaine de formation. Ce qui m’a valus quelques railleries de mes compagnons de promotion qui m’ont vus courir après le temps pour pouvoir utiliser de façon optimale les outils mis à disposition par l’école. Pour certains outils il à fallut beaucoup de patience afin de pouvoir les utiliser. Le plus important pour moi était de pouvoir faire le maximum de débosselage et de redonner une intégrité mécanique au clétage.
L’instrument était sale, poussiéreux la poussière mélangée aux lubrifiant s’était transformée en pâte à roder pour des axes et des vis rouillés.
La colle et l’humidité des tampons moisis ajoutés à l’oxydation de l’argent offrent une bonne odeur qui donne littéralement envie de vomir .
J’ai du ressouder l’entre-deux qui maintient le pavillon au corps. Cela s’était dessoudé apparement il y a longtemps et le propriétaire de l’époque avait assuré le maintient avec les moyens du bord.
Après quelques recherches j’ai pus arrivé à la conclusion que cet instrument a été construit par la société DOLNET, une société française qui se situait à Mantes (tout comme Selmer et Buffet) et qui construidsit des saxophones jusque dans les années 1980. ce saxophone « Martin Frêres » ressemble beaucoup au Dolnet M70 et donc devrait dater des années 70.
Voici un lien vers une image d’un Dolnet M70
et le lien vers un blog très instructif sur les saxophones anciens:
Maintenant tout est nickel à ce niveau et l’instrument a retrouvé une certaine rigidité.
le saxophone est néttoyé, mais l’argenture n’est pas encore désoxydée. Les clés sont propres et non redréssées. Le boulot sur cet instrument ce fait le week-end lorsque je n’ai pas de choses prévues à faire,
donc cela prend du temps.
Les dernières étapes: collage des tampons, des lièges de butées.
Le réglage de l’instrument fut assez fastidieux dans le sens qu’il n’y à aucunes vis de réglage, il est nécéssaire de coller du liège pour le réglage et de poncer ce liège petit à petit afin de trouver le meilleur consensus, je parle bien de consensus car il est presque impossible de trouver un réglage optimal. Les calottes sont toutes tordues et le métal vieillissant est devenus très mou, à chaque solicitations c’était l’ensemble de la clé qui se tordait.
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