Fabrication de pièces 1: Petits pots à graisse et à huile (oué trobien!)
Pendant les premières sessions de cours. Et je pense tout au long de l’année. Nous fabriquons des pièces plus ou moins faciles a fabriquer et plus ou moins utiles. Parfois l’interêt est plus la phase de fabrication que l’utilisation de l’outil en lui même.
Par exemples les premières pièces que nous avons fabriqués ont surtout permis d’aborder la brasure, la confrontation avec le laiton et de suivre un plan et des cotes. Pour la fabrication, en général on nous apprend surtout à se "dépatouiller" avec rien ou très peu, a réussir le dessin de pièces qui seraient mieux fabriquées avec des machines, l’intérêt est içi de savoir se débrouiller et d’inventer des process de fabrication pour parer d’éventuelles casses d’instruments qu’on ne pourrait trouver que sur Mars ou Bételgeuse tellement elles sont improbables. Ce que je dis là n’est que le fruit de ma propre interprétation et n’a jamais été formulé ainsi par nos formateurs. Toute ressemblance avec des personnes réelles ne serait que le fruit du hasard etc..etc…
Dans le vif du sujet nous voici devant des plans techniques avec cotes de petits pots a fabriquer nous mêmes. Ce n’est pas compliquer au début car il suffit de découper des carrés dans un feuille de laiton et des sections dans un tube (de laiton aussi).
Il faut tout mettre aux cotes à la lime (bien évidemment cela peut-être fait à la meule tout aussi bien) et grâce à une petite pince de notre propre fabrication, assembler le tout pour permettre de faire une brasure.
Pour ces pièces il est question de brasure étain et argent.
La première étape est la brasure forte à l’argent, la brasure en elle même sera expliquée dans un post indépendant car c’est un sujet assez important et surtout cela m’emmerde de l’expliquer dans celui-çi. Cette brasure se fait entre le tube et la plaque qui formeront un petit pot. Après cette brasure forte, il faut nettoyer la pièce des traces d’oxydations qui résultent de la forte chaleur en la trempant pendant quelques minutes dans un bain dit de dérochage qui est en fait de l’eau ajoutée d’acide sulfurique à hauteur de 10%. La deuxième est la brasure douce à l’étain pour la pièce qui servira de ………… cette brasure ne nécéssite pas de néttoyage spécifique à part la passer sous l’eau pour enlever les résidus de brasure.
En même temps il nous est expliqué qu’il y as une importance dans le choix des brasures qui sont la seule manière de faire tenir, encore de nos jours, les différentes pièces contitutives d’un instrument de la famille des cuivres, les saxophones, les flûtes, en fait n’importe quel instrument qui nécéssite l’assemblage de pièces en métal. Je dis la seule manière car je pense que la recherche et dévelopement des entreprises ne s’est pas encore réellement penchée sur la possibilité des polymères synthétiques. Donc on nous explique que c’est important car les brasures fortes sont très résistantes à la traction et sont donc utilisées sur des pièces qui peuvent subir des fortes contraintes mécaniques. A l’inverse les brasures tendres sont utilisées sur des pièces qui ne subissent pas forcément ces mêmes contraintes mécaniques ou bien qui seront amenées à devoir être débrasées assez souvent dans la vie de l’instrument.
Lorsqu’il reste des traces d’étain ou d’argent sur la pièce il est nécéssaire de passer la pièce à la toile émeri pour enlever ces traces, c’est une question purement esthétique rien n’empêche qu’on les gardes sur la pièce.
De même, la question de polir les pièces est, elle aussi, purement esthétique.
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